L'incident mentionné concerne une querelle entre deux élèves, que nous appellerons "Ahmed" et "Arthur", dont l'origine remonte au tout premier jour de la rentrée et qui a malheureusement dégénéré. Contrairement à ce qui est suggéré dans l'article, il n'y a jamais eu d'agression intentionnelle ou organisée impliquant neuf élèves s'en prenant à un seul.

Après avoir entendu l'ensemble des élèves concernés ainsi que le personnel encadrant, il apparaît que l'incident a débuté par une provocation verbale suivie d'un coup porté dans le dos par Ahmed à l'encontre d'Arthur. Ce dernier a ensuite cherché du soutien auprès de camarades de CM1.

S'en est suivie une course-poursuite au cours de laquelle, dans la confusion, certains enfants se sont bousculés et ont échangé quelques coups, sans que cela ne soit coordonné ou prémédité. D'autres élèves ont suivi en courant, mais sans participer à une quelconque violence physique.

L'incident a rapidement pris fin grâce à l'intervention de l'animatrice, qui a convoqué les deux enfants concernés. À ce moment-là, aucun d'eux ne présentait de signes de blessure physique ni ne montrait de détresse. L'entorse mentionnée a été constatée plus tard, en fin de journée par la famille.

Les accusations de « passage à tabac » ne correspondent donc pas à la réalité des faits ni à l'intention des élèves impliqués. Toutefois, nous prenons cet incident très au sérieux et travaillons en étroite collaboration avec les familles des élèves concernés afin de rétablir le dialogue et de maintenir un climat de respect et de bienveillance au sein de l'école.

Nous tenons également à souligner que des mesures éducatives appropriées ont été mises en place pour éviter que ce type de malentendu ne se reproduise. Il est primordial pour nous que chaque élève évolue dans un environnement sécurisé et serein.

Enfin, la Ville et l'équipe éducative déplorent la médiatisation excessive de cet incident, qui a eu un impact perturbateur sur les enfants et l’équipe pédagogique.

Le personnel encadrant